Pouvoir aborder la question des transitions est, pour l’UNSA, essentiel. Avec les évolutions en cours – dans la société ou dans le monde du travail-, il est indispensable que les employeurs et les représentants du personnel prennent en compte les impacts de ces transitions sur l’humain, sur l’emploi et sur les organisations du travail. Transformation écologique, digitalisation, préservation des ressources, nouvelles formes d’emploi, intelligence artificielle, etc. sont autant de sujets dont les partenaires sociaux doivent s’emparer.

Mais pour l’UNSA, cela ne peut se faire sans la parole et le vécu des travailleurs et des travailleuses. Dans un environnement du travail qui ne cesse d’évoluer, être au fait de ces questions et à l’écoute doit permettre d’anticiper les impacts sur l’humain, sur les organisations de travail et sur les emplois.

Et si les revendications de l’UNSA en matière de QVCT sont nombreuses, elle retient quelques priorités :
• un renforcement des contrôles inopinés des services d’inspection du travail et de santé au travail dans les entreprises et les administrations
• l’obligation d’intégrer les risques psychosociaux, les risques professionnels induits par le recours à la sous-traitance, à l’intérim et aux travailleurs détachés, les risques climatiques et environnementaux
• une place prépondérante pour les sujets de santé, qualité de vie et de conditions de travail dans le dialogue social afin qu’ils trouvent leur place dans tous les accords (télétravail, politique de rémunération, égalité homme/femme, formation professionnelle, etc.).

La semaine de la qualité de vie et des conditions de travail sera donc une nouvelle fois pour l’UNSA l’occasion d’aller à la rencontre des salarié.e.s et des agent.e.s pour discuter de la santé au travail, de la qualité de vie et des conditions de travail dans nos milieux professionnels.

Rendez-vous du 19 au 23 juin prochains pour faire de la semaine pour la QVCT (#SQVCT2023) un moment d’expression fort des travailleurs et des travailleuses.