Pour l’UNSA, le rapport « charges et produits » présenté au conseil de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) préconise des mesures intéressantes en faveur d’une meilleure prise en charge des soins.

Ainsi par exemple, l’UNSA soutient le remboursement de l’activité physique adaptée aux patients atteints de diabète ou de cancer.
D’ailleurs, au vu des bénéfices du sport sur la santé des patients, nous suggérons que cette expérimentation puisse s’étendre à l’ensemble des assurés sociaux concernés par le dispositif « sport sur ordonnance ».

Pour l’UNSA, la proposition visant à investir dans la prévention bucco-dentaire des plus jeunes afin de faire émerger une génération sans caries constitue également une mesure de bon sens.
C’est aussi le cas des suggestions destinées à renforcer le rôle des pharmaciens comme acteurs de santé de proximité.

Alors que l’accès aux soins se raréfie dans certains territoires du fait d’un déficit de professionnels de santé, donner plus de responsabilités aux pharmaciens permet ainsi de mieux répondre aux attentes de la population.

Pour endiguer certaines dérives, il est par ailleurs indispensable de protéger l’indépendance et la qualité des soins.

Pour l’UNSA, il est ainsi primordial de se prémunir d’investisseurs privés dont le seul objectif serait de gagner de l’argent au détriment de la santé de nos concitoyens.

Dans cet esprit, l’UNSA soutient l’idée d’un observatoire de la financiarisation du système de santé, tout comme celle d’une mission permanente de contrôle de la financiarisation du système de santé, tels qu’envisagés dans ce rapport.

En revanche, sur l’accès aux soins, l’UNSA déplore que les propositions de l’assurance maladie restent bien trop frileuses.
Pour lutter contre les déserts médicaux, il faut à présent agir avec détermination. L’accès à des soins de qualité partout sur le territoire est une des conditions de l’unité républicaine.
Il ne peut y avoir de quartiers sans médecins.
Pour répondre aux besoins de la population, il est urgent de réguler l’installation des médecins en fonction des nécessités de chacun des territoires.