Agirc-Arrco : la priorité est de revaloriser les pensions de retraite complémentaire.
Alors que la dernière séance de négociations sur l’Agirc-Arrco s’ouvre ce mercredi 4 octobre, l’UNSA tient à réaffirmer ses revendications.
Si pour l’UNSA l’équilibre du régime doit être assuré, la préservation du pouvoir d’achat des retraités et des salariés est une priorité.
Elle réaffirme que l’indexation des pensions complémentaires doit être calquée sur l’inflation.
Personne ne pourrait comprendre que les retraites de base suivent l’inflation et non les retraites complémentaires.
Au vu du contexte économique exceptionnel, l’UNSA revendique donc un coup de pouce pour les petites pensions.
Elle est totalement opposée à la mesure présente dans le projet de loi de financement 2024 de la Sécurité sociale qui permettrait au Gouvernement de ponctionner à l’Agirc- Arrco de 1 à 3 milliards d’euros par an d’ici 2030 pour participer au financement du relèvement des "petites pensions".
En outre, l’équilibre du régime Agirc-Arrco étant assuré, notre organisation estime que le bonus-malus instauré en 2019 n’a plus lieu d’être.
L’UNSA rappelle que les retraites complémentaires sont financées exclusivement par des cotisations sociales et qu’à ce titre cet argent appartient aux salariés. Il serait donc inacceptable que le Gouvernement puise dans notre caisse !
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Nuage
Céfu